Délire de basse-cour ...

                Entre roses et papillons, entre canicule et orages le cerveau s'essouffle un peu à garder les idées claires, à conserver la fraîcheur de la nuit pour tempérer les rayons d'un soleil accablant dans la journée ! 
                En cette fin de semaine, j'ai laissé mes neurones s'agiter sur un texte qui m'amuse en prenant pour appuis quelques gallinacés engoncés dans leurs plumages colorés, se déplaçant sous la férule de maîtres coqs un peu trop sûrs de leurs pouvoirs !...




Il est bon d’être original,
et pourtant, je vous en conjure
ne prenez pas comme un fanal
de nos idoles la figure...
Surtout n’osez pas la gageure
car vous pourriez le regretter !
Pour éviter l’éclaboussure
arrêtez donc de divaguer !

Le jour qui passe n’est pas génial,
mais pensez à la déchirure...
Si vous deveniez marginal
vous risqueriez une blessure !
Entendez-moi, je vous l’assure,
il vaut bien mieux vous concerter ;
ne parlez pas d’une rupture,
arrêtez donc de divaguer !

Le cas n’a rien de théâtral,
demeurez dans la conjoncture ;
à quoi vous sert d’être impartial
quand il s’agit d’une aventure ?
Ne touchez pas l’égratignure...
plutôt que de vous quereller,
dissimulez la meurtrissure...
arrêtez donc de divaguer !

Mais votre sourire inaugure
un grand besoin de désarmer...
pour être en paix, je vous le jure,
arrêtez donc de divaguer !

 Je délire
tu désarmes
il divague
nous partageons
vous souriez
et c'est gagné !


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