Des mots vivants...

 



    Restons encore un peu dans l’esprit de ces mots à sauver chers à Monsieur PIVOT, en reprenant son petit fascicule.

« … C’est ennuyeux et regrettable qu’une langue s’appauvrisse, qu’elle perde du goût, des couleurs, du sens, de l’exactitude, ainsi disparaissent des mots magnifiques victimes de leur grand âge et de la rareté de leur emploi... » 


    Parmi ces cent mots à sauver choisis par Bernard PIVOT, j’en remarque quelques-uns encore que l’on voudrait voir revivre pour leur fantaisie ou leur habileté à représenter le mot !

(Je note également qu’il conseillait au lecteur de faire ce même travail de façon à en sauver beaucoup d’autres…)

- barguigner : hésiter, ne pas se décider

- béjaune : jeune homme naïf

- capon : poltron (ce poltron me fait penser à :


- potron-minet : au petit matin

- carabistouille : fariboles

- clampin : traînard

- derechef : de nouveau

- s’ébaudir : se divertir

- s’esbigner : décamper

- jean-foutre : bon à rien

- mirliflore : élégant jeune homme fort satisfait de lui

- patache : diligence

- être à quia : ne rien trouver à répondre

- trotte-menu : qui avance à petits pas


- avoir la venette : avoir peur etc...


    Je ne vais rien changer à leur destinée, mais les utiliser signifie qu’ils sont encore vivants aujourd'hui !

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