Dernier souffle blanc
Sous le sommet
enneigé
il fait chaud
l’anorak est de
trop
mais le pont s’est
effondré ….
L’eau fond puis
ruisselle
creusant le lac
argenté
sous son auréole
glacée
près de la
passerelle …
Sur la piste
s’élancent les skieurs
le chien assis
patiente
tandis que le
merle chante
et que frémit le
bonheur …
Puis, claquent les
portières
on sort le
pique-nique de midi
pourtant là-bas
Marie écrit
peu lui importe
d’être la dernière …
Une voix murmure
et mon cœur
s’inonde de joie
car j’aperçois
Arthur
skis aux pieds,
bâtons entre les doigts …
Imprévu de la vie
moment magique et
bienheureux
c’est de la joie
au fond des yeux
« Je t’aime,
mon petit-fils » …
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