Par la fenêtre







Sereine, yeux entrouverts
sur les bouleaux pleins de lumière…
Deux peintres, un compresseur…
ouf, il s’arrête, un vrai bonheur !

Montagnes bleues à l’horizon,
souffle du vent, agitation,
un merle siffle, cri d’un enfant,
un mot surgit… désobligeant !




Le chat somnole, l’œil aux aguets
griffes rentrées, au bord du parapet !
Beau mois d’avril, bleu des pervenches,
douceur du jour, l’ombre se penche !

Puis la perceuse d’un bricoleur,
un peu plus loin un bébé pleure…
Sur le balcon la jardinière
ma ciboulette se régénère !




Dansent les lianes du saule pleureur,
assez rêvé car passe l’heure !
Un livre ouvert entre mes doigts
relire Giono, moments de joie !
Sur quelques notes une voix de femme,
le temps s’étire… chante mon âme !




Commentaires

  1. Pour la perceuse, je soupçonne le perturbateur ; un breton au pseudo peu commun : Fondesauce !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés