Et le printemps ?
L’air
est glacé
le
ciel gris, le plafond bas…
Vides
sont les rues
les
boutiques closes, les parcs fermés
les
bruits se sont tus
Et
le printemps ?
Plus
d’avions plus de circulation
juste
quelques bus…
Stoppés
les marchés
les
cinés, les concerts,
les
rassemblements en plein air…
Disparus
les rires des enfants
sur
les manèges de bâches recouverts…
pas
un souffle de vent,
même
pas un aboiement
la
ville attend !
Et
le printemps ?
Elle
attend avec anxiété et fatalisme,
l’avancée
de l’ennemi
qui
frappe la population
sans
discernement…
Dis-moi
et le printemps ?
Elle
admire les soignants,
prend
conscience de leur engagement…
Sans
eux que serions-nous ?
Sans
eux où irions-nous ?
Entre
leurs mains ils raniment nos vies,
essaient
de les préserver,
aidés
par tous ces invisibles
que
vraiment l’on n’apprécie,
qu'aujourd’hui !…
Et
le printemps ?
Le
printemps se tait,
n’ose
relever la tête…
Trop
d’inquiétudes et de douleurs
pour
qu’il puisse à lui seul
réchauffer
les cœurs !
Mais
les ruisseaux se gonflent
le
sol s'ouvre et l’herbe reverdit
doucement,
en catimini…
Le
printemps muselé, agit !
Les
semaines vont s’écouler
et
nos regards espérer
qu’à
la fin de ce confinement
VIVRA
l’ÉTÉ grâce au PRINTEMPS !
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