Au seuil de la nuit
Le jour s’épuise
déjà les oiseaux se sont tus,
seules quelques étoiles de givre
s’accrochent encore aux pans des vieux murs !
Le jour se lamente
car les nuages plombent le ciel
annonçant le froid et la tourmente
pour cette nuit aux abords d’irréel …"
Le jour sombre dans le noir
et les ténèbres applaudissent
elles qui n’apprécient que le soir
lorsque les brumes s’épaississent …
An creux de ces longues heures
inquiète par le mystère de la nuit …
je me sens oppressée et j’ai peur
redoutant une longue insomnie …
Lorsqu’enfin, du fond de ma faiblesse,
je vois miroiter une aube nouvelle,
voici que me reviennent des élans de tendresse
pour enjoliver une aurore plus belle …
C’est alors que le voile se retire
emportant mes angoisses dans un tourbillon,
j’ouvre les yeux et mon cœur qui chavire
retrouve la paix en même temps que la raison !...
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